Les pharmaciens de demain seront mi-coach mi-geek

[Publication capital.fr] Lucien Bennatan n’en revient pas. “Depuis trois mois que 61 de nos officines proposent des consultations de diététique, nous en avons enregistré 2.200 !”, précise le patron de l’enseigne Ma Pharmacie Référence (groupe PHR). Qui plus est, à 20 euros l’entretien et non remboursé ! De quoi conforter sa vision, partagée par la plupart de ses confrères, que, demain, le pharmacien sera la première étape du parcours de santé.

“Les urgences sont congestionnées, les médecins généralistes surbookés : à nous d’offrir plus de services dans la prévention, le conseil et le suivi de soins”, abonde Gilles Bonnefond, président du syndicat de pharmaciens Uspo. Jusqu’à organiser des visioconférences avec les médecins traitants. Autant d’actes pour lesquels les pharmaciens – inquiets de voir la baisse du prix des médicaments rogner leur chiffre d’affaires – seront rémunérés par l’assurance-maladie. Autre bonne nouvelle : le numérique et la robotique vont fortement accélérer cette mutation.

Nos médicaments livrés à domicile

Cloué au lit ? Il suffira de scanner son ordonnance et de l’envoyer à son pharmacien de quartier pour se faire livrer ses médicaments, soit directement, soit via La Poste, qui teste ce service avec les enseignes Aprium et Pharmabest à Paris, Marseille et Lyon pour 7,90 euros 24 heures sur 24.

 

Un espace de vaccination

Dans un espace privé, les pharmaciens pourront vacciner, notamment contre la grippe, faire un suivi de médication en cas de maladie chronique (cancer, asthme, hypertension, insuffisance cardiaque) ou effectuer des dépistages comme ceux du VIH ou de l’hépatite C. Des services rémunérés à l’acte et remboursés, comme chez le médecin.

 

Des robots magasiniers

Vendus entre 69.000 et 160.000 euros, ces robots font gagner jusqu’à 65% d’espace (ils peuvent stocker 18.000 boîtes dans 10 mètres carrés) et permettent au pharmacien d’économiser du temps – ce qu’il met quatre heures à ranger, le robot le fait en dix minutes – et d’être plus disponible pour les clients. On en trouve dans 3.000 pharmacies en France.

 

Des bornes pour objets connectés

Des écrans interactifs vous orienteront selon vos besoins (ordonnance, conseil…) et des tablettes seront en accès libre pour accéder à des informations (santé, produits). Une colonne centrale permettra aussi d’analyser les données de vos objets connectés (tension, suivi du rythme cardiaque, de traitement, du sommeil…)

 

Un service de click and collect

Certaines pharmacies comme celles de l’enseigne Giphar le proposent déjà : demain, le client pourra passer commande sur le site de son officine de quartier ou lui transmettre son ordonnance en sortant de chez le médecin via une appli. Une fois les produits prêts, il pourra les récupérer à une caisse dédiée, sans faire la queue.

 

Des écrans à la place des étagères

Fini les étagères “bobologie” encombrées de boîtes derrière la caisse. Grâce aux linéaires digitaux, le pharmacien pourra cliquer sur “rhume” et faire apparaître les médicaments adéquats. Encore un clic, et un robot connecté ira chercher le traitement. Une centaine d’officines sont déjà équipées de ces écrans à 20.000 euros pièce.

 

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