Aller toujours plus loin grâce à des ponts flottants attachés aux fonds marins :

La Norvège veut repousser les limites de l’ingénierie avec un projet de pont flottant et attaché au fond de la mer. Une architecture qui a l’avantage d’être moins coûteuse que des piliers sous-marins.
La Norvège, pays de montagnes et de fjords, est un terrain d’innovation privilégié pour les designers de ponts et de tunnels. Le 12 avril, l’ingénieur britannique Ian Firth a présenté un projet très remarqué lors d’une conférence TED : un pont suspendu flottant et attaché au fond de la mer.

Le pont de 4,8 kilomètres doit traverser le fjord Bjørnafjorden, au sud-ouest du pays, au bord de la Mer du Nord. Au lieu de s’appuyer sur des piliers sous-marins,  (une technique de construction très coûteuse) le pont reposera sur des flotteurs immergés et reliés au fond de la mer par des câbles. Les pylônes aussi seront reliés en surface pour assurer la stabilité de la construction.


Une structure déjà utilisée pour des plateformes pétrolières.

Selon l’ingénieur, cette structure de flottaison a déjà été utilisée pour des plateformes pétrolières. Mais ce serait la première fois que le procédé est utilisé pour une structure à plusieurs travées de cette dimension. Cette technologie permettrait d’installer des ponts dans des endroits inédits en s’installant au-dessus d’eaux plus profondes. Le modèle présenté par Ian Firth pourrait ainsi être adapté jusqu’à 1,5 kilomètre de profondeur.

Le projet sera géré par l’administration norvégienne des routes publiques qui était responsable de quelque 18 000 ponts selon des chiffres de 2014. Cowi, bureau de consultance spécialisé en ingénierie sera l’un des porteurs du projet. Le coût et le calendrier du chantier n’a pas encore été révélé.

Trois jours seulement pour bâtir … une maison :

Batiprint3D, une imprimante 3D pour fabriquer une maison de 95m² en trois jours seulement. Le Laboratoire des sciences du numérique de Nantes et l’Institut de recherche en génie civil et mécanique ont fabriqué ce robot afin de bâtir un logement social à Nantes.
Construction d’Yhnova à Nantes, une maison bâtie en quelques jours seulement à l’aide d’une imprimante 3D industrielle, Batiprint3D. Cette dernière a été inventée et conçue par les équipes de recherche du Laboratoire des sciences du numérique de Nantes (Université de Nantes, CNRS, Ecole Centrale, Inria, IMT Atlantique) et de l’Institut de recherche en génie civil et mécanique (Université de Nantes, CNRS, Ecole Centrale). D’autres partenaires se sont greffés au projet, comme Bouygues Construction qui soutient le projet.

L’imprimante va déposer trois couches de matériaux : deux couches de mousse expansive servant de coffrage à une troisième couche de béton, détaille Bouygues Construction sur son blog. Une fois les murs terminés, la mousse reste en place pour obtenir une double isolation de l’habitation sans pont thermique, ajoute le groupe de BTP. Alors que la construction d’une telle structure prend normalement trois mois, Yhnova sera bâtie en trois seulement à l’aide de l’imprimante 3D Batiprint3D.

Pour 195 000 euros HT, Yhnova fait 95m² et dispose de cinq pièces. Pendant un an, le comportement des matériaux et la qualité thermique et acoustique seront analysés à l’aide de multiples capteurs équipant la maison. Puis la maison sera mise en location.

Un appartement-tuyau pour se frayer une place en centre-ville :

Couper un pipeline en petits morceaux pour en faire des logements. C’est l’idée ingénieuse de ce cabinet d’architecture pour proposer des appartements-tuyaux à petit prix. Basé à Hongkong, James Law Cybertecture veut trouver de nouvelles façons de densifier la ville.

L’industrie a souvent inspiré l’architecture. Vous connaissiez sans doute les logements aménagés dans des conteneurs ou les vieilles usines rénovées au goût du jour. Le détournement des équipements industriels continue. Cette fois-ci, il s’agit d’un tuyau d’eau métamorphosé en charmant petit studio.
Forcément, dans cet appartement-tuyau large de 2,5 mètres, les murs et les plafonds sont ronds. Une disposition qui évoque aussi bien la caravane que la maison de Hobbit pour ceux qui auraient lu ou vu Le Seigneur des Anneaux.

Un loyer de 340 euros

Basé à Hongkong, le cabinet d’architecture James Law Cybertecture a imaginé ce projet. Il faut dire que dans la métropole les alternatives sont les bienvenues. La ville se densifie sur un espace très limité et les logements sont onéreux. A l’image des tiny houses imprimées en 3D, l’appartement-tuyau propose une alternative peu coûteuse aux étudiants ou aux personnes à bas revenu. Selon le cabinet, ces logements pourraient ainsi être loués pour 400 dollars le mois (environ 340 euros).

Ce logement-tuyau baptisé “OPod” représente une surface de 30 mètres carrés environ. Le téléphone portable sert de clef pour cet appartement. Une baie vitrée couvre l’une des extrémités du tuyau pour laisser passer la lumière naturelle. Les studios incluent des espaces de rangement, un mini-frigo, un canapé convertible et une salle de bain.

Le design du logement représente un autre avantage : même s’ils ne sont pas rectangulaires, les tuyaux peuvent être empilés facilement pour économiser des surfaces et ils peuvent être déplacés simplement d’un quartier à l’autre de la ville. Le cabinet d’architecture dialogue actuellement avec les autorités locales pour offrir ces appartements aux Hongkongais.

Pour en savoir plus : www.usinenouvelle.com

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